
## Highlights
- L’identification au mental crée chez vous un écran opaque de concepts, d’étiquettes, d’images, de mots, de jugements et de définitions qui empêchent toute vraie relation. Cet écran s’interpose entre vous et vous-même, entre vous et votre prochain, entre vous et la nature, entre vous et le divin. C’est cet écran de pensées qui amène cette illusion de division, l’illusion qu’il y a vous et un « autre », totalement séparé de vous. Vous oubliez un fait essentiel : derrière le plan des apparences physiques et de la diversité des formes, vous ne faites qu’un avec tout ce qui est. Et quand je dis que vous oubliez, je veux dire que vous ne pouvez plus sentir cet état d’unité comme étant une réalité qui coule de source. ([Location 345](https://readwise.io/to_kindle?action=open&asin=B00UETMHG2&location=345))
- Pourquoi serions-nous des drogués de la pensée ? Parce que vous êtes identifié à elle et que cela veut dire que vous tirez votre sens du moi à partir du contenu et de l’activité du mental. Parce que vous croyez que si vous vous arrêtez de penser, vous cesserez d’être. ([Location 444](https://readwise.io/to_kindle?action=open&asin=B00UETMHG2&location=444))
- Fondamentalement, toutes les émotions ne sont que des variantes d’une seule émotion primordiale et non particularisée dont l’origine remonte à la perte de conscience de ce que nous sommes, au-delà du nom et de la forme. En raison de sa nature non particularisée, il est difficile de trouver un terme pouvant la décrire précisément. Le mot « peur » est celui qui s’en rapprocherait le plus. Mais à une perpétuelle sensation de menace, s’ajoute aussi une profonde sensation d’abandon et d’incomplétude. Il vaut donc mieux employer un terme aussi peu distinctif que l’émotion elle-même, un terme tel que « souffrance ». Une des principales tâches du mental est de se défendre contre cette souffrance émotionnelle et d’essayer de l’éliminer. C’est une des raisons pour lesquelles il est sans cesse en activité. ([Location 532](https://readwise.io/to_kindle?action=open&asin=B00UETMHG2&location=532))
- La souffrance que vous créez dans le présent est toujours une forme de non-acceptation, de résistance inconsciente à ce qui est. Sur le plan de la pensée, la résistance est une forme de jugement. Sur le plan émotionnel, c’est une forme de négativité. ([Location 606](https://readwise.io/to_kindle?action=open&asin=B00UETMHG2&location=606))
- Imaginez la Terre dépourvue de toute vie humaine et n’abritant que plantes et animaux. Y aurait-il encore un passé et un futur ? Parler du temps aurait-il encore un sens ? La question « Quelle heure est-il ? » ou « Quelle date sommes-nous ? » – s’il y avait quelqu’un pour la poser – serait vraiment insignifiante. Le chêne ou l’aigle resteraient perplexes devant une telle question. « Quelle heure ? » demanderaient-ils. « Euh, bien entendu, il est… maintenant. Nous sommes maintenant. Existe-t-il autre chose ([Location 613](https://readwise.io/to_kindle?action=open&asin=B00UETMHG2&location=613))
- Cette souffrance accumulée est un champ d’énergie négative qui habite votre corps et votre mental. Si vous la considérez comme une entité invisible à part entière, vous n’êtes pas loin de la vérité. II s’agit du corps de souffrance émotionnel. Il a deux modes d’être : latent et actif. Un corps de souffrance peut être latent quatre-vingt-dix pour cent du temps. Chez une personne profondément malheureuse, cependant, il peut être actif tout le temps. Certaines personnes vivent presque entièrement dans leur corps de souffrance, tandis que d’autres ne le ressentent que dans certaines situations, par exemple dans les relations intimes ou les situations rappelant une perte ou un abandon survenus dans leur passé, ([Location 646](https://readwise.io/to_kindle?action=open&asin=B00UETMHG2&location=646))
- Remarquez donc tout signe de morosité, peu importe la forme qu’elle peut prendre. Ceci peut annoncer le réveil du corps de souffrance, celui-ci pouvant se manifester sous forme d’irritation, d’impatience, d’humeur sombre, d’un désir de blesser, de colère, de fureur, de dépression, d’un besoin de mélodrame dans vos relations, et ainsi de suite. Saisissez-le au vol dès qu’il sort de son état latent. ([Location 660](https://readwise.io/to_kindle?action=open&asin=B00UETMHG2&location=660))
- En fait, le corps de souffrance, qui est l’ombre de l’ego, craint la lumière de votre conscience. Il a peur d’être dévoilé. ([Location 675](https://readwise.io/to_kindle?action=open&asin=B00UETMHG2&location=675))
- Concentrez votre attention sur le sentiment qui vous habite. Sachez qu’il s’agit du corps de souffrance. Acceptez le fait qu’il soit là. N’y pensez pas. Ne transformez pas le sentiment en pensée. Ne le jugez pas. Ne l’analysez pas. Ne vous identifiez pas à lui. Restez présent et continuez d’être le témoin de ce qui se passe en vous. Devenez conscient non seulement de la souffrance émotionnelle, mais aussi de « celui qui observe », de l’observateur silencieux. Voici ce qu’est le pouvoir de l’instant présent, le pouvoir de votre propre présence consciente. Ensuite, voyez ce qui se passe. ([Location 714](https://readwise.io/to_kindle?action=open&asin=B00UETMHG2&location=714))
- La peur psychologique n’a rien à voir avec la peur ressentie face à un danger concret, réel et immédiat. La peur psychologique se présente sous une multitude de formes : un malaise, une inquiétude, de l’anxiété, de la nervosité, une tension, de l’appréhension, une phobie, etc. Ce type de peur concerne toujours quelque chose qui pourrait survenir et non pas ce qui est en train d’arriver. Vous êtes dans l’ici-maintenant, tandis que votre mental est dans le futur. Cela crée un hiatus chargé d’anxiété. Et si vous êtes identifié à votre mental et que vous avez perdu contact avec la puissance et la simplicité de l’instant présent, ce hiatus sera votre fidèle compagnon. ([Location 751](https://readwise.io/to_kindle?action=open&asin=B00UETMHG2&location=751))
- exemple, même une chose apparemment aussi insignifiante et « normale » que le besoin compulsif d’avoir raison et de vouloir donner tort à l’autre – en défendant la position mentale à laquelle vous vous êtes identifié – est due à la peur de la mort. Si vous vous identifiez à cette position mentale et que vous ayez tort, le sens de votre moi, qui est fondé sur le mental, est sérieusement menacé d’anéantissement. ([Location 765](https://readwise.io/to_kindle?action=open&asin=B00UETMHG2&location=765))
- Comme le nombre de gens ayant dépassé le mental est encore extrêmement restreint, on peut tenir pour acquis que presque tous ceux que l’on rencontre ou que l’on connaît vivent dans la peur. Seule l’intensité varie. Elle fluctue entre l’anxiété et la terreur à un bout de l’échelle, et entre un vague malaise et un lointain sentiment de menace à l’autre bout. La plupart des gens n’en prennent conscience que lorsqu’elle prend l’une de ses formes les plus aiguës. ([Location 778](https://readwise.io/to_kindle?action=open&asin=B00UETMHG2&location=778))
- Un autre aspect de la douleur émotionnelle inhérent au mental et à l’ego, c’est le sentiment profondément ancré d’être incomplet, de ne pas être entier. Chez certaines personnes il est conscient, chez d’autres pas. S’il est conscient, il se manifeste sous la forme du sentiment dérangeant et permanent d’être insignifiant ou pas assez bien. S’il est inconscient, il ne sera ressenti qu’indirectement, comme une soif, un désir et un besoin intenses. Dans un cas comme dans l’autre, les gens entament souvent une démarche boulimique de gratification de l’ego et aspirent à acquérir des choses auxquelles ils s’identifient pour pouvoir combler ce trou qu’ils sentent en eux. Alors ils courent après les biens, l’argent, le succès, le pouvoir, la reconnaissance ou une relation spéciale pour mieux se sentir, pour être plus complets. ([Location 782](https://readwise.io/to_kindle?action=open&asin=B00UETMHG2&location=782))
- Aussi longtemps que le mental ou l’ego, mènera votre vie, vous ne pourrez vous sentir vraiment à l’aise, être en paix ou comblé, sauf pendant de brefs intervalles, quand vous aurez obtenu ce que vous vouliez ou qu’un besoin maladif aura été satisfait. Puisque l’ego est en soi une identité secondaire, il cherche à s’identifier à des objets extérieurs. II a un constant besoin d’être défendu et nourri. Les choses auxquelles il s’identifie le plus communément sont les biens matériels, le statut social, la reconnaissance sociale, les connaissances et l’éducation, l’apparence physique, les aptitudes particulières, les relations, l’histoire personnelle et familiale, les systèmes de croyances et souvent, aussi, les formes d’identification collective, qu’elles soient d’ordre politique, nationaliste, racial, religieux ou autre. ([Location 790](https://readwise.io/to_kindle?action=open&asin=B00UETMHG2&location=790))
- Vous n’êtes rien de cela. Cela vous effraie-t-il ? Ou vous sentez-vous soulagé de l’entendre ? Tout cela, vous devrez y renoncer tôt ou tard. ([Location 796](https://readwise.io/to_kindle?action=open&asin=B00UETMHG2&location=796))
- J’ai l’impression que j’en ai encore beaucoup à apprendre sur les rouages du mental avant de pouvoir me rapprocher de la conscience totale ou de l’éveil spirituel. En fait, non. Les problèmes du mental ne peuvent pas se résoudre sur le plan du mental. ([Location 803](https://readwise.io/to_kindle?action=open&asin=B00UETMHG2&location=803))
- L’étude des complexités du mental fera peut-être de vous un bon psychologue, mais cela ne vous amènera sûrement pas au-delà du mental. Tout comme l’étude de la folie ne suffit pas à instaurer la santé mentale. ([Location 806](https://readwise.io/to_kindle?action=open&asin=B00UETMHG2&location=806))
- le mécanisme de base de l’état d’inconscience, c’est-à-dire l’identification au mental, qui crée un faux moi, l’ego, et le substitue à votre véritable moi qui irradie de l’Être. ([Location 808](https://readwise.io/to_kindle?action=open&asin=B00UETMHG2&location=808))
- Le temps n’est pas précieux du tout puisqu’il est une illusion. Ce que vous percevez comme tel n’est pas le temps lui-même, mais ce point qui est en dehors du temps, soit le présent. Et l’instant présent est certainement précieux. Plus vous êtes axé sur le temps, c’est-à-dire le passé et le futur, plus vous ratez le présent, la chose la plus précieuse qui soit. Et pourquoi l’est-elle ? Parce qu’elle est l’unique chose qui soit. Parce que c’est tout ce qui existe. L’éternel présent est le creuset au sein duquel toute votre vie se déroule, le seul facteur constant. La vie, c’est maintenant. Il n’y a jamais eu un moment où votre vie ne se déroulait pas « maintenant » et il n’y en aura d’ailleurs jamais. Par ailleurs, l’instant présent est l’unique point de référence qui puisse vous transporter au-delà des frontières limitées du mental. II est votre seul point d’accès au royaume intemporel et sans forme de l’Être. ([Location 832](https://readwise.io/to_kindle?action=open&asin=B00UETMHG2&location=832))
- La réaction ou l’émotion prend totalement possession de vous, vous devenez elle et agissez en fonction d’elle. Vous vous justifiez, vous accusez, vous attaquez, vous vous défendez… Sauf qu’il ne s’agit pas de vous, mais du scénario réactif, du mental dans son habituel mode de survie. ([Location 924](https://readwise.io/to_kindle?action=open&asin=B00UETMHG2&location=924))
- De quelle façon ce mécanisme fonctionne-t-il dans votre vie à vous ? Désirez-vous toujours être ailleurs que là où vous êtes ? Le « faire » est-il pour vous seulement un moyen d'arriver à une fin ? La satisfaction doit-elle toujours être imminente ou se réduit-elle à des plaisirs de courte durée comme le sexe, la nourriture, la boisson, les drogues, à des sensations fortes et à une certaine surexcitation ? Votre objectif est-il constamment d’atteindre, de devenir et d’accomplir ? Ou bien êtes-vous à la poursuite de nouvelles sensations, d’autres plaisirs ? Croyez-vous qu’en ayant davantage de possessions vous serez meilleur, plus satisfait ou psychologiquement plus complet ? Attendez-vous qu’un homme ou une femme donne un sens à votre vie ([Location 976](https://readwise.io/to_kindle?action=open&asin=B00UETMHG2&location=976))
- De façon générale, le futur est une réplique du passé. Des changements superficiels peuvent se produire, mais la véritable transformation est rare et dépend de votre capacité à devenir suffisamment présent pour que, en ayant accès au pouvoir du présent, le passé puisse se dissoudre. ([Location 990](https://readwise.io/to_kindle?action=open&asin=B00UETMHG2&location=990))
- Il se peut que vous gagniez dix millions de dollars. Cela entraînera toutefois un changement très superficiel, car vous répéterez tout bonnement les mêmes réflexes conditionnés, sauf que vous le ferez dans un milieu plus luxueux. Les humains ont découvert la fission de l’atome. Au lieu de tuer dix ou vingt personnes avec une massue de bois, une seule personne peut dorénavant tuer un million de personnes en appuyant simplement sur un bouton. Est-ce là un véritable changement ([Location 994](https://readwise.io/to_kindle?action=open&asin=B00UETMHG2&location=994))
- Toute négativité résulte de l’accumulation de temps psychologique et de la dénégation du présent. Malaise, anxiété, tension, stress, inquiétude, tous des formes de peur, sont occasionnés par trop de futur et pas assez de présence. La culpabilité, le regret, le ressentiment, les doléances, la tristesse, l’amertume et toute autre forme d’absence de pardon sont causés par trop de passé et pas assez de présence. ([Location 1001](https://readwise.io/to_kindle?action=open&asin=B00UETMHG2&location=1001))
- Vos conditions de vie existent dans un cadre temporel. Votre vie, c’est l’instant présent. Vos conditions de vie sont le produit du mental. Votre vie est réelle. ([Location 1032](https://readwise.io/to_kindle?action=open&asin=B00UETMHG2&location=1032))
- Les problèmes sont une fiction du mental et ils ont besoin du temps pour se perpétuer. Ils ne peuvent survivre dans la réalité de l’instant présent. Fixez votre attention sur le présent et dites-moi quel est votre problème maintenant. ([Location 1054](https://readwise.io/to_kindle?action=open&asin=B00UETMHG2&location=1054))
- En réalité, ce que les gens disent, pensent ou font est en grande partie motivé par la peur. Et cette peur provient du fait que leur attention est fixée sur l’avenir et qu’ils ne sont pas en contact avec le moment présent. Comme il n’y a pas de problèmes dans le présent, il n’y a pas non plus de peur. ([Location 1079](https://readwise.io/to_kindle?action=open&asin=B00UETMHG2&location=1079))
- Alors, comment pouvons-nous nous libérer de ce tourment ? Prenez-en conscience. Observez les nombreuses façons dont le malaise, l’insatisfaction et la tension se traduisent chez vous par le jugement inutile, la résistance à ce qui est et la dénégation du présent. ([Location 1223](https://readwise.io/to_kindle?action=open&asin=B00UETMHG2&location=1223))
- En outre, tout état intérieur négatif est contagieux : le malheur se répand plus facilement qu’une maladie physique. Par la loi de la résonance, il déclenche et alimente la négativité qui est latente chez les autres. sauf s’ils en sont à l’abri, c’est-à-dire s’ils ont atteint un niveau de conscience élevé. Êtes-vous en train de polluer le monde ou de ramasser les pots cassés ? Vous êtes le seul et unique responsable de votre vie intérieure et vous êtes aussi responsable de la planète. Il en va de l’extérieur comme de l’intérieur. Si les humains se débarrassent de leur pollution intérieure, ils cesseront également de polluer le monde. ([Location 1257](https://readwise.io/to_kindle?action=open&asin=B00UETMHG2&location=1257))
- Essayez de vous surprendre en train de vous plaindre, par des paroles ou en pensée, d’une situation dans laquelle vous vous trouvez, de ce que les autres font ou disent, de votre cadre de vie, de vos conditions de vie et même du temps qu’il fait. Se lamenter, c’est toujours et encore ne pas accepter ce qui est. Cette attitude comporte invariablement une charge négative inconsciente. Lorsque vous vous plaignez, vous adoptez une attitude de victime. Lorsque vous vous exprimez, vous reprenez votre pouvoir. Alors, changez la situation en passant à l’action ou en vous exprimant, si c’est nécessaire ou possible. Ou encore éliminez la situation de votre vie ou acceptez-la. Tout le reste n’est que folie. ([Location 1310](https://readwise.io/to_kindle?action=open&asin=B00UETMHG2&location=1310))
- Si vous trouvez votre ici-maintenant intolérable et qu’il vous rend malheureux, trois possibilités s’offrent à vous : vous retirer de la situation, la changer ou l’accepter totalement. ([Location 1318](https://readwise.io/to_kindle?action=open&asin=B00UETMHG2&location=1318))
- Si vous ne pouvez vraiment rien faire pour rectifier votre ici-maintenant ou pour vous retirer de la situation, alors acceptez totalement ce qui se passe actuellement en laissant tomber toute résistance intérieure. Le moi faux et tourmenté qui adore se sentir malheureux ou rancunier, ou s’apitoyer sur son sort, ne peut plus survivre. Cela s’appelle lâcher prise, ce qui n’est pas synonyme de faiblesse et recèle au contraire une grande force. Seule une personne qui lâche prise a du pouvoir spirituel. En agissant ainsi, vous serez intérieurement libéré de la situation et la verrez peut-être changer sans aucun effort de votre part. Chose certaine, vous serez libre. ([Location 1328](https://readwise.io/to_kindle?action=open&asin=B00UETMHG2&location=1328))
- Ou bien y a-t-il quelque chose que vous « devriez » faire mais que vous ne faites pas ? Dans l’affirmative, levez-vous et faites-le tout de suite. Sinon, acceptez complètement votre inactivité, votre paresse ou votre passivité actuelle, si tel est votre choix. Allez-y à fond. Amusez-vous. ([Location 1332](https://readwise.io/to_kindle?action=open&asin=B00UETMHG2&location=1332))
- Attendre est un état d’esprit. En résumé, vous voulez l’avenir, mais non le présent. Vous ne voulez pas de ce que vous avez et désirez ce que vous n’avez pas. Avec l’attente, peu importe sa forme, vous suscitez inconsciemment un conflit intérieur entre votre ici-maintenant, où vous ne voulez pas être, et l’avenir projeté que vous convoitez. Cela réduit grandement la qualité de votre vie en vous faisant perdre le présent. II n’y a rien de mal à essayer d’améliorer vos conditions de vie, et vous pouvez le faire. Par contre, vous ne pouvez améliorer votre vie. La vie passe avant tout. La vie est votre Être intérieur le plus profond. Elle est déjà entière, complète, parfaite. ([Location 1370](https://readwise.io/to_kindle?action=open&asin=B00UETMHG2&location=1370))
- Alors, cessez d’attendre, n’en faites plus un état d’esprit. Lorsque vous vous surprenez à glisser vers cet état d’esprit, secouez-vous. Revenez au moment présent. Contentez-vous d’être et dégustez ce fait d’être. Si vous êtes présent, vous n’avez jamais besoin d’attendre quoi que ce soit. Ainsi donc, la prochaine fois que quelqu’un vous dira : « Désolé de vous faire attendre », vous pourrez répondre : « Ça va. Je n’attendais pas. J’étais tout simplement là, à m’amuser ([Location 1388](https://readwise.io/to_kindle?action=open&asin=B00UETMHG2&location=1388))
- Aucune civilisation n’a jamais généré autant de laideur. ([Location 1536](https://readwise.io/to_kindle?action=open&asin=B00UETMHG2&location=1536))
- Les consommateurs de drogues peuvent certes trouver grâce à elles un soulagement aux tortures quotidiennes que le mental leur inflige. Par contre, ces drogues les empêchent d’avoir assez de présence consciente pour pouvoir s’élever au-dessus du niveau de la pensée et ainsi trouver la véritable libération. Retomber à un niveau de conscience situé en dessous de celui de la pensée, qui est celui de nos lointains ancêtres, des animaux et des plantes, n’est pas une solution pour nous. Nous ne pouvons pas revenir en arrière. Si la race humaine veut survivre, elle doit passer à l’étape suivante. ([Location 1599](https://readwise.io/to_kindle?action=open&asin=B00UETMHG2&location=1599))
- Si un maître éveillé vous attire, c’est qu’il y a en vous déjà assez de présence pour vous permettre de reconnaître la présence chez quelqu’un d’autre. Beaucoup de gens n’ont reconnu ni Jésus ni Bouddha, de la même manière que d’autres ont toujours été attirés par de faux maîtres. Les ego sont attirés par de plus gros ego, et l’obscurité ne peut pas reconnaître la lumière. ([Location 1645](https://readwise.io/to_kindle?action=open&asin=B00UETMHG2&location=1645))
- La clé, c’est d’être en contact permanent avec votre corps subtil, de le sentir en tout temps. Ceci approfondira et transformera rapidement votre vie. Plus vous dirigez votre conscience sur le corps énergétique, plus la fréquence de ses vibrations s’amplifie, un peu comme augmente l’intensité lumineuse d’une ampoule quand vous tournez le rhéostat. À ce niveau vibratoire plus élevé, la négativité ne peut plus vous perturber et vous tendez naturellement à vous attirer des situations nouvelles qui reflètent cette fréquence vibratoire. ([Location 1803](https://readwise.io/to_kindle?action=open&asin=B00UETMHG2&location=1803))
- Le pardon, c’est renoncer à la récrimination et par conséquent lâcher prise devant le chagrin qui en découle. Ceci se produit spontanément quand vous réalisez que le blâme ne sert à rien, si ce n’est qu’à renforcer le faux sens du moi. Pardonner, c’est n’offrir aucune résistance à la vie et lui permettre de s’exprimer par vous. Sinon, apparaissent la douleur et la souffrance, un flux d’énergie vitale grandement restreint et, souvent, des maladies physiques. ([Location 1861](https://readwise.io/to_kindle?action=open&asin=B00UETMHG2&location=1861))
- Si vous devez recourir à votre mental pour atteindre un objectif précis, faites-le de concert avec votre corps énergétique. C’est seulement quand vous êtes capable d’être conscient sans penser, que vous pouvez employer votre mental de façon créative. ([Location 1942](https://readwise.io/to_kindle?action=open&asin=B00UETMHG2&location=1942))
- Quand vous êtes ensemble, vous vous sentez complets. Ce sentiment peut atteindre une intensité telle que le reste du monde s’estompe et devient insignifiant. Par contre, vous aurez peut-être remarqué que cette intensité est teintée de besoin et de dépendance. Vous devenez dépendant de l’autre personne, qui a ainsi sur vous l’effet d’une drogue. Vous êtes au septième ciel quand la drogue est disponible, mais la seule éventualité ou pensée que cette personne ne soit plus là pour vous déclenche jalousie, possessivité, tentatives de manipulation par le chantage émotionnel, reproches, accusations et peur de perdre. Si, effectivement, votre partenaire vous quitte, ceci peut se traduire par l’hostilité la plus intense qui soit ou par le chagrin et le désespoir les plus profonds. D’un moment à l’autre, la tendresse amoureuse peut se transformer en une lutte sauvage ou en un terrible chagrin. Qu’est-il advenu de l’amour ? L’amour peut-il se transformer en son opposé, la haine, en un instant ? Était-ce vraiment de l’amour ou une simple dépendance vous incitant à vous accrocher désespérément ([Location 2249](https://readwise.io/to_kindle?action=open&asin=B00UETMHG2&location=2249))
- Si, dans vos relations, vous connaissez aussi bien l’amour que son opposé, c’est-à-dire l’hostilité, la violence émotionnelle, etc., il est alors fort probable que vous confondiez amour et attachement de l’ego, amour et dépendance affective. Il est impossible que vous aimiez votre partenaire à un moment et l’agressiez l’instant d’après. L’amour vrai n’a pas d’ennemi. Si votre « amour » en a un, c’est que ce n’est pas de l’amour mais plutôt un grand besoin de l’ego de se sentir plus complètement et plus profondément soi. Et ce besoin est temporairement comblé par l’autre. Pour l’ego, il s’agit d’un succédané de salut, et pendant un certain temps, cela donne presque effectivement l’impression qu’il s’agit de cela. ([Location 2286](https://readwise.io/to_kindle?action=open&asin=B00UETMHG2&location=2286))
- En fait, dès l’instant où le jugement cesse par l’acceptation de ce qui est, vous êtes libéré du mental. Vous avez fait de la place pour accueillir l’amour, la joie, la paix. En premier lieu, vous cessez de vous juger vous même, et vous arrêtez ensuite de juger votre partenaire. Le plus grand déclencheur de changement dans une relation, c’est l’acceptation totale de votre partenaire tel qu’il est, sans aucun besoin de le juger ou de le changer de façon quelconque. Cette acceptation vous transporte immédiatement au-delà de l’ego. Tous les jeux du mental et les dépendances profondes sont alors révolus. Il n’y a plus ni tyran ni victime, ni accusateur ni accusé. Ceci met aussi un terme à toutes les dépendances et au fait que vous êtes attiré par les scénarios inconscients d’une autre personne et que vous leur permettez ainsi de se perpétuer. Soit vous vous séparez dans l’amour, soit vous plongez encore plus profondément dans le présent ensemble, dans l’Être. Cela peut-il être aussi simple que ça ? Oui, ça l’est. ([Location 2325](https://readwise.io/to_kindle?action=open&asin=B00UETMHG2&location=2325))
- L’amour est un état. L’amour n’est pas à l’extérieur, mais au plus profond de vous. Il est en vous et indissociable de vous à tout jamais. II ne dépend pas de quelqu’un d’autre, d’une forme extérieure. L’immobilité de la présence intérieure vous permet de sentir votre propre réalité intemporelle et sans forme, c’est-à-dire la vie non manifeste qui anime votre forme matérielle. Elle vous permet aussi de sentir cette même vie au plus profond de chaque autre être humain et de toute autre créature. Vous voyez dorénavant au-delà du voile de la forme et de la division. Ceci est la réalisation de l’unicité. Ceci est l’amour. ([Location 2333](https://readwise.io/to_kindle?action=open&asin=B00UETMHG2&location=2333))
- Qu’est-ce que Dieu ? C’est la vie éternelle et omniprésente qu’abritent toutes les formes de vie. Qu’est-ce que l’amour ? C’est sentir la présence de cette vie au plus profond de vous et de toutes les autres créatures. C’est être cette présence. Par conséquent, tout amour est amour divin. ([Location 2337](https://readwise.io/to_kindle?action=open&asin=B00UETMHG2&location=2337))
- L’amour n’est pas sélectif, tout comme la lumière du soleil. Il ne fait pas en sorte qu’une personne soit spéciale. L’amour n’est pas exclusif. L’exclusivité n’est pas le propre de l’amour divin, mais celui de l’ego. Par contre, l’intensité selon laquelle le véritable amour est ressenti peut varier. Il se peut qu’une personne vous reflète l’amour qui est en vous plus nettement et plus intensément que les autres. Et si cette personne ressent la même chose face à vous, on peut dire que vous êtes en relation d’amour avec elle. Le lien entre vous et cette personne est le même que celui qui existe entre vous et la personne assise à côté de vous dans l’autobus, ou que celui qui existe entre vous et un oiseau, un arbre ou une fleur. Seul diffère le degré d’intensité avec lequel vous sentez ce lien. ([Location 2340](https://readwise.io/to_kindle?action=open&asin=B00UETMHG2&location=2340))
- Comme vous avez peut-être pu le remarquer, elles ne sont pas là pour vous rendre heureux ni pour vous combler. Si vous continuez à utiliser les relations pour trouver le salut, vous serez constamment déçu. Par contre, si vous acceptez qu’elles existent pour vous rendre conscient et non pas heureux, elles vous amèneront effectivement le salut et vous serez alors en harmonie avec la conscience supérieure désireuse de voir le jour dans ce monde. Pour ceux qui s’accrochent aux vieux scénarios, il y aura une intensification de la souffrance, de la violence, de la confusion et de la folie. ([Location 2398](https://readwise.io/to_kindle?action=open&asin=B00UETMHG2&location=2398))
- Dans le Tao-tö-king un des plus anciens et plus profonds livres jamais écrits, le tao, qui pourrait se traduire en français par « Être », est décrit comme « l’éternel et infini présent, la mère de l’univers ». Les femmes lui sont plus proches que les hommes de par leur nature puisqu’elles « incarnent » virtuellement le non-manifeste. ([Location 2486](https://readwise.io/to_kindle?action=open&asin=B00UETMHG2&location=2486))
- Pour dépasser le mental et reprendre contact avec la profonde réalité de l’Être, il faut des qualités très différentes : le lâcher-prise, l’absence de jugement, l’ouverture qui permet à la vie d’être plutôt que de lui résister, la capacité de s’approprier avec amour la prise de conscience de chaque chose. Ces qualités sont toutes plus apparentées au principe féminin. ([Location 2502](https://readwise.io/to_kindle?action=open&asin=B00UETMHG2&location=2502))
- Y a-t-il une différence entre bonheur et paix intérieure ? Oui. Le bonheur dépend de conditions perçues comme étant positives, pas la paix intérieure. ([Location 2652](https://readwise.io/to_kindle?action=open&asin=B00UETMHG2&location=2652))
- Considérées sous l’angle d’une perspective supérieure, les circonstances de la vie sont toujours positives. Pour être plus précis, elles ne sont ni positives ni négatives. Elles sont ce qu’elles sont. Et lorsque vous vivez en acceptant complètement ce qui est – seule façon saine de vivre –, il n’y a plus ni « bien » ni « mal » dans votre vie. Il y a seulement le bien supérieur, qui contient également le « ([Location 2662](https://readwise.io/to_kindle?action=open&asin=B00UETMHG2&location=2662))
- « Accepte tout ce qui vient à toi et qui est tissé dans la trame de ta destinée, car quoi d’autre pourrait convenir le mieux à tes besoins ? » Cette phrase a été écrite il y a plus de deux mille ans par Marc Aurèle, ([Location 2685](https://readwise.io/to_kindle?action=open&asin=B00UETMHG2&location=2685))
- Un jour, un moine bouddhiste m’a dit ceci : « Tout ce que j’ai appris en vingt ans de vie monacale peut se résumer à une phrase : ce qui advient finit par passer. Ça je le sais. » Bien sûr, ce qu’il entendait par là se résume à ceci : j’ai appris à n’offrir aucune résistance à ce qui est, à laisser le moment présent être tel qu’il est et à accepter la nature impermanente de toute chose et de toute circonstance. J’ai donc trouvé la paix. ([Location 2813](https://readwise.io/to_kindle?action=open&asin=B00UETMHG2&location=2813))
- Après avoir dépassé le système des opposés créé par le mental, vous êtes semblable à un lac profond. Les circonstances extérieures et tout ce qui peut se passer dans votre vie sont comme la surface du lac. Parfois calme, parfois ventée et agitée, selon les cycles et les saisons. En profondeur, cependant, l’eau du lac reste impassible. Vous êtes le lac tout entier et non seulement la surface. ([Location 2927](https://readwise.io/to_kindle?action=open&asin=B00UETMHG2&location=2927))
- Prendre conscience de cette immortalité, de votre véritable nature, est l’autre aspect de la compassion. À un niveau profond du senti, vous reconnaissez maintenant non seulement votre propre immortalité, mais, par elle, celle de toutes les autres créatures. Sur le plan de la forme, vous et elles partagez la mortalité et la précarité de l’existence. Sur le plan de l’Être, vous avez en commun la vie éternelle et radieuse. Ce sont là les deux aspects de la compassion. ([Location 2957](https://readwise.io/to_kindle?action=open&asin=B00UETMHG2&location=2957))
- Rien n’est tel qu’il semble être. Le monde que vous créez et que vous percevez par le biais de l’ego peut sembler un lieu très imparfait, un torrent de larmes même. Mais peu importe votre perception. Il s’agit d’une sorte de symbole, un peu comme une image dans un rêve. C’est la façon dont votre conscience interprète la danse moléculaire de l’énergie universelle et interagit avec elle. ([Location 2988](https://readwise.io/to_kindle?action=open&asin=B00UETMHG2&location=2988))
- Mais ne confondez pas cause et effet. Votre tâche principale n’est pas de chercher le salut en créant un monde meilleur, mais de vous tirer du sommeil qu’est l’identification à la forme. Ainsi vous ne serez plus lié à ce monde-ci, à ce plan de réalité. Vous pourrez sentir vos racines dans le non-manifeste et être libéré de toute attache avec le monde manifeste. Vous pourrez certes encore jouir des plaisirs éphémères de ce monde, mais toute peur de perdre quoi que ce soit vous aura quitté. En somme, vous n’aurez plus besoin de vous accrocher à eux. ([Location 3017](https://readwise.io/to_kindle?action=open&asin=B00UETMHG2&location=3017))
- Dans un état de compassion, votre influence guérissante s’exerce surtout sur l’être, non sur le faire. Chacune des personnes avec qui vous entrerez en contact sera touchée par votre présence et par la paix qui émanera de vous, que vous en soyez conscient ou pas. Quand vous êtes totalement présent et que les gens autour de vous adoptent des comportements inconscients. vous ne sentez pas le besoin de réagir, ne leur accordant ainsi aucune substance. La paix en vous est si vaste et si profonde que tout ce qui n’est pas paix est absorbé par elle comme si rien d’autre n’avait jamais existé. ([Location 3029](https://readwise.io/to_kindle?action=open&asin=B00UETMHG2&location=3029))
- Ceci ne veut pas dire que vous ne pouvez pas aussi enseigner par l’action, par exemple en indiquant aux autres comment se désidentifier du mental, reconnaître ses scénarios inconscients, etc. Mais ce que vous êtes est un enseignement toujours plus essentiel et un agent de transformation plus puissant que ce que vous dites, plus important même que ce que vous faites. ([Location 3037](https://readwise.io/to_kindle?action=open&asin=B00UETMHG2&location=3037))
- Le lâcher-prise est la simple mais profonde sagesse qui nous porte à laisser couler le courant de la vie plutôt que d’y résister. Et le seul moment où vous pouvez sentir ce courant, c’est dans l’instant présent. Par conséquent, lâcher prise, c’est accepter le moment présent inconditionnellement et sans réserve. C’est renoncer à la résistance intérieure qui s’oppose à ce qui est. Résister intérieurement, c’est dire non à ce qui est, par le jugement de l’esprit et la négativité émotionnelle. Cette résistance s’accentue particulièrement quand les choses vont mal, montrant par là qu’il y a un décalage entre les exigences ou les attentes rigides du mental et ce qui est. Ce décalage est celui de la souffrance. Si vous avez vécu suffisamment longtemps, vous saurez que les choses « vont mal » relativement souvent. Et c’est précisément dans ces moments-là qu’il vous faut mettre en pratique le lâcher-prise si vous voulez éliminer la souffrance et le chagrin de votre vie. Quand vous acceptez ce qui est, vous êtes instantanément libéré de l’identification au mental et vous reprenez par conséquent contact avec l’Être. La résistance, c’est le mental. ([Location 3074](https://readwise.io/to_kindle?action=open&asin=B00UETMHG2&location=3074))
- Le lâcher-prise est parfaitement compatible avec le passage à l’action, l’instauration de changements ou l’atteinte d’objectifs. Mais dans l’état de lâcher-prise, le « faire » est mû par une qualité autre, une énergie totalement différente qui vous remet en contact avec l’énergie première de l’Être. Et si ce que vous faites en est imprégné, cela devient une célébration joyeuse de l’énergie vitale qui vous ramène encore plus profondément dans le présent. Quand il y a absence de résistance, la qualité de la conscience chez vous et, par conséquent, la qualité de tout ce que vous entreprenez ou créez est grandement augmentée. Les résultats viendront d’eux-mêmes et refléteront cette qualité. ([Location 3112](https://readwise.io/to_kindle?action=open&asin=B00UETMHG2&location=3112))
- L’ego est rusé. II vous faut donc être très vigilant, très présent et totalement honnête avec vous-même pour voir si vous avez véritablement renoncé à l’identification à une position. Si vous vous sentez soudainement très léger, dégagé et profondément en paix, c’est le signe indiscutable que vous avez vraiment lâché prise. Regardez alors de près ce qui se passe chez l’autre personne, quant à la position qu’elle défendait, lorsque vous ne donnez plus d’énergie à cette dernière en lui résistant. Quand l’identification aux prises de position est éliminée, une véritable communication s’instaure. ([Location 3220](https://readwise.io/to_kindle?action=open&asin=B00UETMHG2&location=3220))
- Avec le lâcher-prise, vous n’avez plus besoin des défenses de l’ego et de faux masques. Vous devenez très simple, très vrai. ([Location 3242](https://readwise.io/to_kindle?action=open&asin=B00UETMHG2&location=3242))
- Mais pour le lâcher-prise, vous avez toujours une seconde chance. Votre première chance, c’est de lâcher prise chaque instant devant la réalité du présent. Sachant que ce qui est ne peut être défait – puisque cela est déjà –, vous dites oui à ce qui est ou vous acceptez ce qui n’est pas. ([Location 3307](https://readwise.io/to_kindle?action=open&asin=B00UETMHG2&location=3307))
- La seconde chance à votre portée pour lâcher prise, c’est d’accepter ce qui est en vous à défaut d’accepter ce qui est extérieur à vous. S’il vous est impossible d’admettre les circonstances extérieures, alors acceptez la situation intérieure. Autrement dit, vous ne devez pas résister à la souffrance. Donnez-lui la permission d’être là. Lâchez prise devant le chagrin, le désespoir, la peur, la solitude ou toute autre forme adoptée par la souffrance. Soyez-en le témoin sans l’étiqueter mentalement. ([Location 3316](https://readwise.io/to_kindle?action=open&asin=B00UETMHG2&location=3316))
- Alors, ne vous détournez pas de la souffrance. Faites-lui face et sentez-la pleinement. Je dis bien de la sentir, non pas d’y réfléchir ! Exprimez-la si nécessaire, mais ne rédigez pas mentalement de scénario à son sujet. Accordez toute votre attention à l’émotion et non pas à la personne, à l’événement ou à la situation qui semble l’avoir déclenchée. Ne laissez pas le mental utiliser la souffrance pour en confectionner une identité de victime. Vous prendre en pitié et raconter votre histoire aux autres vous maintiendra dans la souffrance. Puisqu’il est impossible de se dissocier de l’émotion, la seule possibilité qui reste pour changer les choses, c’est de dépasser la souffrance. Autrement, rien ne bougera. Alors, accordez toute votre attention à ce que vous sentez et retenez-vous de l’étiqueter mentalement. Soyez très vigilant quand vous plongez dans l’émotion. Tout d’abord, vous aurez peut-être l’impression d’être dans un lieu sombre et terrifiant. Et quand un besoin pressant se fera sentir de lui tourner le dos, restez là à l’observer sans passer à l’action. Continuez à maintenir votre attention sur la souffrance, à sentir le chagrin, la peur, la terreur, la solitude ou toute autre chose. Restez alerte et présent. Présent avec tout votre être, avec chacune des cellules de votre corps. En faisant cela, vous laissez entrer un peu de lumière dans toute cette obscurité. Vous y amenez la flamme de votre conscience. À ce stade-là, vous n’avez plus besoin de vous préoccuper du lâcher-prise. Il s’est déjà produit. Comment ? Être totalement attentif, c’est accepter totalement. En accordant entièrement votre attention à ce qui est, vous recourez au pouvoir de l’instant présent, celui de votre propre présence. Aucune résistance cachée ne peut survivre à une telle présence, car celle-ci élimine le temps. Et sans le temps, aucune souffrance, aucune négativité, ne peut être. ([Location 3333](https://readwise.io/to_kindle?action=open&asin=B00UETMHG2&location=3333))