
## Highlights
- Pour conclure, les obligations sont des contrats de prêt découpés en morceaux, ce qui permet à de multiples investisseurs de mettre en commun leurs ressources pour financer un unique emprunt. Les entreprises et les États sont capables d'émettre des obligations et le taux d'intérêt qu'ils obtiennent, appelé coupon, est directement corrélé au risque de non-remboursement de ces émetteurs. Plus les investisseurs ont confiance, plus le taux d'intérêt négocié au moment de l'émission a tendance à être bas. Une fois les obligations émises, la confiance des investisseurs dans le remboursement futur de l'emprunteur se lit dans la valeur d'échange de l'obligation. Plus celle-ci descend en dessous du seuil de 100 %, plus la confiance des investisseurs se détériore et inversement. L'estimation du risque de non-remboursement passe par une analyse « crédit » qui, même si elle est plus standardisée et cadrée qu'une analyse « equity », reste très arbitraire et relève énormément du « guesstimate ». Les agences de notation - chargées de donner une note au risque de non-remboursement des émetteurs qui le souhaitent (et qui payent pour ce service) - dont les deux plus importantes sont les entreprises américaines Moody's et S&P, sont les plus influentes des marchés financiers en ce qui concerne les analyses « crédit ».
- Pour conclure, la variation du niveau des prix (inflation ou déflation)
est un phénomène qu'aucun modèle économique ne sait réellement expliquer. Pourquoi les entreprises choisissent-elles d'augmenter ou de diminuer leurs prix ? Pourquoi les acteurs des marchés financiers choisissent-ils de parier sur une devise plutôt que sur une autre ? Les réponses sont multiples et complexes. Tout dépend de la situation.
Ce qui est certain c'est que si la création monétaire peut provoquer de l'inflation dans des cas extrêmes comme celui de l'hyperinflation allemande, il ne faut pas chercher à accuser systématiquement ni l'État, ni la Banque centrale. En effet, parce que les banques de dépôt possèdent aussi le pouvoir de faire des promesses utilisables comme de la monnaie, le financement par ces dernières des déficits de tous les agents économiques (particuliers, entreprises et État) est susceptible de générer un trop-plein de monnaie. Cela dit, l'expérience nous montre que cela risque davantage de dégénérer en bulle spéculative (marché de l'occasion) plutôt qu'en inflation débordante (marché du neuf).
De la même manière, un manque de monnaie est susceptible de provoquer une baisse des prix (situation beaucoup plus grave que l'inflation). L'inflation peut aussi venir d'un déséquilibre entre besoin de faire venir des richesses depuis l'étranger (importations) et productions de richesses dans le pays (PIB).
Un rapport de force équilibré entre travailleurs et entreprises peut aussi provoquer de l'inflation ce qui est un excellent signe puisque cela est associé à une situation de plein-emploi.
L'inflation peut aussi être provoquée par une augmentation des prix d'une matière première indispensable (comme le pétrole).
Dans l'ensemble, l'inflation (ou la déflation) ne doit pas être perçue comme ce qui provoque les crises mais plutôt comme un indicateur de la situation économique dans laquelle un pays se trouve. Lorsque l'inflation est faible (voire tend vers la déflation), la croissance du PIB est souvent faible aussi. Lorsque l'inflation dégénère en hyperinflation, la vie devient effectivement insupportable mais cela est une conséquence extrême d'une économie déjà très fragile, pauvre, déséquilibrée, plus capable d'exporter et souvent complètement dépendante des importations.
- Pour résumer, les actions permettent aux épargnants d'acheter à des entreprises des titres de propriété qu'elles émettent ellesmêmes. Ainsi, devenir actionnaire d'une entreprise signifie confier de la monnaie à une entreprise en échange d'un ou de plusieurs titres de propriété. Également, devenir actionnaire (propriétaire) donne le droit de participer aux prises de décisions concernant la gestion de l'entreprise, ce qui inclut l'utilisation des bénéfices (doivent-ils être investis, stockés ou distribués sous forme de dividendes ?). Le nombre d'actions multiplié par leur prix permet d'obtenir la valeur totale de l'entreprise - valeur qui dépend de ce que l'entreprise possède, de son niveau d'endettement et de son potentiel de création de richesses.
- Pour résumer, les produits dérivés peuvent se classer en deux catégories :
→ Les contrats à terme dont la valeur n'intègre aucune mesure de risque. On s'échange simplement la différence entre la valeur du produit financier sous-jacent (le sujet du pari) à la signature du contrat et à son échéance.
→ Les options, les SWAP et les CDS qui demandent respectivement un calcul du risque de variation du prix, du risque d'augmentation du taux directeur et du risque de non-remboursement du sous-jacent (le sujet du pari).
- La liquidité est obtenue quand suffisamment de monnaie se trouve au bon endroit (dans la poche des acheteurs) et que les acteurs des marchés, acheteurs et vendeurs, s'accordent sur les prix.
- Ainsi les gains financiers liés à une variation de prix - qu'ils soient immobiliers ou issus des marchés financiers - sont-ils une pure fiction. Que ceux-ci soient monétaires [de la monnaie sur un compte en banque] ou comptables [une variation de la valeur dans un bilan], ils ne correspondent pas à une création de richesse [quand bien même la rationalité des financiers serait économique au lieu d'être financière, ce qui est de toute manière impossible, cela ne sauverait toujours pas le raisonnement].
Cela dit, comme les gains financiers liés aux variations de prix sont en partie enregistrés dans le PIB, ils donnent l'impression de la croissance. De plus, ils permettent l'augmentation du pouvoir d'achat de ceux qui en profitent - salaires, bonus et dividendes - sans que cela corresponde à de véritables services rendus. Enfin, alors qu'aucune monnaie n'est détruite quand les prix baissent et que les bénéfices comptables de la veille se transforment en pertes comptables, cette mécanique de prix parvient tout de même à provoquer de véritables crises économiques ressenties par tous, dans le monde entier.

## Highlights
- Pour conclure, les obligations sont des contrats de prêt découpés en morceaux, ce qui permet à de multiples investisseurs de mettre en commun leurs ressources pour financer un unique emprunt. Les entreprises et les États sont capables d'émettre des obligations et le taux d'intérêt qu'ils obtiennent, appelé coupon, est directement corrélé au risque de non-remboursement de ces émetteurs. Plus les investisseurs ont confiance, plus le taux d'intérêt négocié au moment de l'émission a tendance à être bas. Une fois les obligations émises, la confiance des investisseurs dans le remboursement futur de l'emprunteur se lit dans la valeur d'échange de l'obligation. Plus celle-ci descend en dessous du seuil de 100 %, plus la confiance des investisseurs se détériore et inversement. L'estimation du risque de non-remboursement passe par une analyse « crédit » qui, même si elle est plus standardisée et cadrée qu'une analyse « equity », reste très arbitraire et relève énormément du « guesstimate ». Les agences de notation - chargées de donner une note au risque de non-remboursement des émetteurs qui le souhaitent (et qui payent pour ce service) - dont les deux plus importantes sont les entreprises américaines Moody's et S&P, sont les plus influentes des marchés financiers en ce qui concerne les analyses « crédit ».
- Pour conclure, la variation du niveau des prix (inflation ou déflation)
est un phénomène qu'aucun modèle économique ne sait réellement expliquer. Pourquoi les entreprises choisissent-elles d'augmenter ou de diminuer leurs prix ? Pourquoi les acteurs des marchés financiers choisissent-ils de parier sur une devise plutôt que sur une autre ? Les réponses sont multiples et complexes. Tout dépend de la situation.
Ce qui est certain c'est que si la création monétaire peut provoquer de l'inflation dans des cas extrêmes comme celui de l'hyperinflation allemande, il ne faut pas chercher à accuser systématiquement ni l'État, ni la Banque centrale. En effet, parce que les banques de dépôt possèdent aussi le pouvoir de faire des promesses utilisables comme de la monnaie, le financement par ces dernières des déficits de tous les agents économiques (particuliers, entreprises et État) est susceptible de générer un trop-plein de monnaie. Cela dit, l'expérience nous montre que cela risque davantage de dégénérer en bulle spéculative (marché de l'occasion) plutôt qu'en inflation débordante (marché du neuf).
De la même manière, un manque de monnaie est susceptible de provoquer une baisse des prix (situation beaucoup plus grave que l'inflation). L'inflation peut aussi venir d'un déséquilibre entre besoin de faire venir des richesses depuis l'étranger (importations) et productions de richesses dans le pays (PIB).
Un rapport de force équilibré entre travailleurs et entreprises peut aussi provoquer de l'inflation ce qui est un excellent signe puisque cela est associé à une situation de plein-emploi.
L'inflation peut aussi être provoquée par une augmentation des prix d'une matière première indispensable (comme le pétrole).
Dans l'ensemble, l'inflation (ou la déflation) ne doit pas être perçue comme ce qui provoque les crises mais plutôt comme un indicateur de la situation économique dans laquelle un pays se trouve. Lorsque l'inflation est faible (voire tend vers la déflation), la croissance du PIB est souvent faible aussi. Lorsque l'inflation dégénère en hyperinflation, la vie devient effectivement insupportable mais cela est une conséquence extrême d'une économie déjà très fragile, pauvre, déséquilibrée, plus capable d'exporter et souvent complètement dépendante des importations.
- Pour résumer, les actions permettent aux épargnants d'acheter à des entreprises des titres de propriété qu'elles émettent ellesmêmes. Ainsi, devenir actionnaire d'une entreprise signifie confier de la monnaie à une entreprise en échange d'un ou de plusieurs titres de propriété. Également, devenir actionnaire (propriétaire) donne le droit de participer aux prises de décisions concernant la gestion de l'entreprise, ce qui inclut l'utilisation des bénéfices (doivent-ils être investis, stockés ou distribués sous forme de dividendes ?). Le nombre d'actions multiplié par leur prix permet d'obtenir la valeur totale de l'entreprise - valeur qui dépend de ce que l'entreprise possède, de son niveau d'endettement et de son potentiel de création de richesses.
- Pour résumer, les produits dérivés peuvent se classer en deux catégories :
→ Les contrats à terme dont la valeur n'intègre aucune mesure de risque. On s'échange simplement la différence entre la valeur du produit financier sous-jacent (le sujet du pari) à la signature du contrat et à son échéance.
→ Les options, les SWAP et les CDS qui demandent respectivement un calcul du risque de variation du prix, du risque d'augmentation du taux directeur et du risque de non-remboursement du sous-jacent (le sujet du pari).
- La liquidité est obtenue quand suffisamment de monnaie se trouve au bon endroit (dans la poche des acheteurs) et que les acteurs des marchés, acheteurs et vendeurs, s'accordent sur les prix.
- Ainsi les gains financiers liés à une variation de prix - qu'ils soient immobiliers ou issus des marchés financiers - sont-ils une pure fiction. Que ceux-ci soient monétaires [de la monnaie sur un compte en banque] ou comptables [une variation de la valeur dans un bilan], ils ne correspondent pas à une création de richesse [quand bien même la rationalité des financiers serait économique au lieu d'être financière, ce qui est de toute manière impossible, cela ne sauverait toujours pas le raisonnement].
Cela dit, comme les gains financiers liés aux variations de prix sont en partie enregistrés dans le PIB, ils donnent l'impression de la croissance. De plus, ils permettent l'augmentation du pouvoir d'achat de ceux qui en profitent - salaires, bonus et dividendes - sans que cela corresponde à de véritables services rendus. Enfin, alors qu'aucune monnaie n'est détruite quand les prix baissent et que les bénéfices comptables de la veille se transforment en pertes comptables, cette mécanique de prix parvient tout de même à provoquer de véritables crises économiques ressenties par tous, dans le monde entier.

## Highlights
- Pour conclure, les obligations sont des contrats de prêt découpés en morceaux, ce qui permet à de multiples investisseurs de mettre en commun leurs ressources pour financer un unique emprunt. Les entreprises et les États sont capables d'émettre des obligations et le taux d'intérêt qu'ils obtiennent, appelé coupon, est directement corrélé au risque de non-remboursement de ces émetteurs. Plus les investisseurs ont confiance, plus le taux d'intérêt négocié au moment de l'émission a tendance à être bas. Une fois les obligations émises, la confiance des investisseurs dans le remboursement futur de l'emprunteur se lit dans la valeur d'échange de l'obligation. Plus celle-ci descend en dessous du seuil de 100 %, plus la confiance des investisseurs se détériore et inversement. L'estimation du risque de non-remboursement passe par une analyse « crédit » qui, même si elle est plus standardisée et cadrée qu'une analyse « equity », reste très arbitraire et relève énormément du « guesstimate ». Les agences de notation - chargées de donner une note au risque de non-remboursement des émetteurs qui le souhaitent (et qui payent pour ce service) - dont les deux plus importantes sont les entreprises américaines Moody's et S&P, sont les plus influentes des marchés financiers en ce qui concerne les analyses « crédit ».
- Pour conclure, la variation du niveau des prix (inflation ou déflation)
est un phénomène qu'aucun modèle économique ne sait réellement expliquer. Pourquoi les entreprises choisissent-elles d'augmenter ou de diminuer leurs prix ? Pourquoi les acteurs des marchés financiers choisissent-ils de parier sur une devise plutôt que sur une autre ? Les réponses sont multiples et complexes. Tout dépend de la situation.
Ce qui est certain c'est que si la création monétaire peut provoquer de l'inflation dans des cas extrêmes comme celui de l'hyperinflation allemande, il ne faut pas chercher à accuser systématiquement ni l'État, ni la Banque centrale. En effet, parce que les banques de dépôt possèdent aussi le pouvoir de faire des promesses utilisables comme de la monnaie, le financement par ces dernières des déficits de tous les agents économiques (particuliers, entreprises et État) est susceptible de générer un trop-plein de monnaie. Cela dit, l'expérience nous montre que cela risque davantage de dégénérer en bulle spéculative (marché de l'occasion) plutôt qu'en inflation débordante (marché du neuf).
De la même manière, un manque de monnaie est susceptible de provoquer une baisse des prix (situation beaucoup plus grave que l'inflation). L'inflation peut aussi venir d'un déséquilibre entre besoin de faire venir des richesses depuis l'étranger (importations) et productions de richesses dans le pays (PIB).
Un rapport de force équilibré entre travailleurs et entreprises peut aussi provoquer de l'inflation ce qui est un excellent signe puisque cela est associé à une situation de plein-emploi.
L'inflation peut aussi être provoquée par une augmentation des prix d'une matière première indispensable (comme le pétrole).
Dans l'ensemble, l'inflation (ou la déflation) ne doit pas être perçue comme ce qui provoque les crises mais plutôt comme un indicateur de la situation économique dans laquelle un pays se trouve. Lorsque l'inflation est faible (voire tend vers la déflation), la croissance du PIB est souvent faible aussi. Lorsque l'inflation dégénère en hyperinflation, la vie devient effectivement insupportable mais cela est une conséquence extrême d'une économie déjà très fragile, pauvre, déséquilibrée, plus capable d'exporter et souvent complètement dépendante des importations.
- Pour résumer, les actions permettent aux épargnants d'acheter à des entreprises des titres de propriété qu'elles émettent ellesmêmes. Ainsi, devenir actionnaire d'une entreprise signifie confier de la monnaie à une entreprise en échange d'un ou de plusieurs titres de propriété. Également, devenir actionnaire (propriétaire) donne le droit de participer aux prises de décisions concernant la gestion de l'entreprise, ce qui inclut l'utilisation des bénéfices (doivent-ils être investis, stockés ou distribués sous forme de dividendes ?). Le nombre d'actions multiplié par leur prix permet d'obtenir la valeur totale de l'entreprise - valeur qui dépend de ce que l'entreprise possède, de son niveau d'endettement et de son potentiel de création de richesses.
- Pour résumer, les produits dérivés peuvent se classer en deux catégories :
→ Les contrats à terme dont la valeur n'intègre aucune mesure de risque. On s'échange simplement la différence entre la valeur du produit financier sous-jacent (le sujet du pari) à la signature du contrat et à son échéance.
→ Les options, les SWAP et les CDS qui demandent respectivement un calcul du risque de variation du prix, du risque d'augmentation du taux directeur et du risque de non-remboursement du sous-jacent (le sujet du pari).
- La liquidité est obtenue quand suffisamment de monnaie se trouve au bon endroit (dans la poche des acheteurs) et que les acteurs des marchés, acheteurs et vendeurs, s'accordent sur les prix.
- Ainsi les gains financiers liés à une variation de prix - qu'ils soient immobiliers ou issus des marchés financiers - sont-ils une pure fiction. Que ceux-ci soient monétaires [de la monnaie sur un compte en banque] ou comptables [une variation de la valeur dans un bilan], ils ne correspondent pas à une création de richesse [quand bien même la rationalité des financiers serait économique au lieu d'être financière, ce qui est de toute manière impossible, cela ne sauverait toujours pas le raisonnement].
Cela dit, comme les gains financiers liés aux variations de prix sont en partie enregistrés dans le PIB, ils donnent l'impression de la croissance. De plus, ils permettent l'augmentation du pouvoir d'achat de ceux qui en profitent - salaires, bonus et dividendes - sans que cela corresponde à de véritables services rendus. Enfin, alors qu'aucune monnaie n'est détruite quand les prix baissent et que les bénéfices comptables de la veille se transforment en pertes comptables, cette mécanique de prix parvient tout de même à provoquer de véritables crises économiques ressenties par tous, dans le monde entier.