MOC : [[PERMACULTURE]] - [[ÉCOLOGIE]] Date : 2021-05-26 Auteur : [[Bill Gates]] Source : [[Climat, comment éviter un désastre]] *** Auteur : [[Hans Rosling]] MOC : [[PSYCHOLOGIE]] - [[PHILOSOPHIE]] Source : [[Factfulness]] Date : 2021-11-10 *** ## Philosophie possibiliste La seule chose qui fait progresser est d’essayer de bouger petit à petit pour que ce qui va mieux et nous rend optimiste ait aussi sa place au soleil. Le procès est ouvert, mais l’on peut y répondre comme le fait Hans Rosling. Trier dans les informations ce qui va bien et ce qui va mal, repérer ce qui relève de tendances lourdes et de l’immédiat, cela permet de se concentrer sur les combats essentiels. Ceux qui valent vraiment la peine. Voltaire se moquait des optimistes qu’il voyait comme des naïfs et célébrait la lucidité des pessimistes. Je ne suis pas optimiste. Cela donne l’impression que je suis un naïf. Je suis un très sérieux « possibiliste ». J’entends par là quelqu’un qui n’espère pas sans raison, pas plus qu’il ne craint sans raison, quelqu’un qui résiste constamment à la dramatisation de la vision du monde. En tant que possibiliste, je vois tout le progrès qui a été accompli, et cela me donne la conviction et l’espoir que plus de progrès est possible. Ce n’est pas être optimiste. C’est avoir une idée claire et raisonnable de la réalité. C’est avoir une vision du monde constructive et utile. Perdre espoir : c’est probablement la conséquence la plus dévastatrice de l’instinct négatif, et de l’ignorance dont il est la cause. Est-il utile de faire un choix entre « mal » et « mieux » ? Certainement pas. Cela va à la fois mal et mieux. Mieux, et mal, en même temps. C’est ainsi que nous devons considérer le monde actuel. En nous entêtant à voir le passé en rose, nous nous privons, nous et nos enfants, de la vérité. La réalité historique est terrible, effrayante, mais elle s’avère aussi une ressource essentielle. Elle peut nous aider à apprécier à sa juste valeur notre sort actuel, et nous donner l’espoir que les générations futures, comme les précédentes, surmonteront les moments de rechute, et continueront à bénéficier des tendances à long terme, orientées vers la paix, la prospérité, et les solutions aux problèmes mondiaux. La factualité, c’est… reconnaître les nouvelles négatives, et nous rappeler que nous avons beaucoup plus de chance de recevoir des informations sur des événements négatifs. Quand les choses vont mieux, souvent, on n’en entend pas parler. Cela nous donne une impression systématiquement négative du monde qui nous entoure, ce qui est très stressant. Pour tenir sous contrôle l’instinct négatif, attendez-vous aux mauvaises nouvelles. • Mal et mieux. Exercez-vous à faire la distinction entre un niveau (par exemple, mauvais) et une orientation de changement (par exemple, mieux). Comprenez que les choses peuvent aller à la fois mieux et mal. • Les bonnes nouvelles ne font pas la une. On n’informe presque jamais le public des bonnes nouvelles. Quand vous voyez, aux informations, des mauvaises nouvelles, demandez-vous si des nouvelles aussi significatives, mais positives, vous auraient été communiquées. • Les progrès graduels ne font pas la une. Quand une tendance s’améliore progressivement, avec des rechutes périodiques, il y a plus de chance pour que vous entendiez parler de la rechute que du progrès global. • Plus d’informations ne veut pas dire plus de souffrance. L’augmentation des mauvaises nouvelles est parfois due à une plus grande vigilance face à la souffrance, pas à un monde qui va plus mal. • Attention aux passés idéalisés. Les gens souvent glorifient leurs expériences passées, et les nations leur histoire.